Nicolas Anelka, Roda JC, 02012017PROSHOTS

Anelka juge Zidane comme "au-dessus dans tous les domaines"

Zinédine Zidane ne cesse d'être la cible de nombreux témoignagnes positifs depuis qu'il a annoncé son départ du Real Madrid. L'ancien entraîneur des merengue a marqué le club en tant que joueur mais également comme coach, parvenant à gagner 3 Ligue des champions de façon consécutive. 

Au cours d'un entretien accordé au Journal Du Dimanche, c'est Nicolas Anelka qui a fait l'éloge de son ancien partenaire chez les Bleus. 

"Je ne suis pas étonné. Le joueur était grand et intelligent. Sur le terrain, mon entente avec lui était fusionnelle. Nous n’avions pas besoin de parler. L’entraîneur démontre qu’il reste au-dessus dans tous les domaines. Qu’il parte ainsi du Real est finalement logique. Il a réalisé ce que personne n’a jamais accompli", a-t-il fait savoir.

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Il s'est également confié sur son absence dans la liste d'Aimé Jacquet pour le Mondial 1998, remporté par les Bleus de Didier Deschamps. "Dans le football, il y a des choix à faire, le sélectionneur avait procédé aux siens. J’ai très bien vécu cet épisode car, à l’époque, je m’étais dit qu’il existait pire que de louper un Mondial", a jugé Anelka, assurant ne pas regretter de ne pas avoir été sacré champion : "Non. Ce n’était pas écrit pour moi, voilà tout. J’ai vite tourné la page."

Lors du Mondial 2010, Nicolas Anelka avait été le protagoniste d'un échange verbal avec son sélectionneur, Raymond Domenech, à la mi-temps de France-Mexique. Si l'Equipe avait titré sur des mots forts : "Va te faire enculer, sale fils de pute!" en Une de son journal à l'époque, le sélectionneur a démenti cela au micro de Canal Plus lors d'un documentaire diffusé dimanche dernier,  affirmant qu'Anelka aurait dit : "Tu n’as qu’à la faire, ton équipe de merde!". 

Pour Anelka, la vérité est ailleurs : "S’il avait dit ça le jour de cette une, pas de grève des joueurs. Pas de grève, pas de bus. Donc pas de scandale mondial. Peut-être même une victoire dans le dernier match et une qualification à la clé. Mais ça n’arrangeait ni la Fédération ni L’Équipe de révéler la vérité… Lorsqu’on dit la vérité, on dort bien. Et je dors très bien."

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