« L’indépendance du football, c’est la capacité de décider pour le sport et par le sport, avec pour seule boussole l’intérêt général de la compétition, des clubs et des supporters », expose-t-il. Longoria compare cette exigence à ce qui se pratique dans d’autres pays, où ce principe protège le jeu et garantit que les décisions servent directement le développement sportif et économique.
« En France, nous devons avoir la même exigence. Le football ne doit pas devenir un véhicule au service d’objectifs extérieurs qui l’éloignent de sa mission première. Quand on s’écarte de cette essence, on fragilise la confiance, on dilue l’identité de notre sport et on compromet sa capacité à se projeter dans la durée », a fait savoir le président phocéen.
Il avertit que, lorsqu’on s’éloigne de cette ligne directrice, on affaiblit la confiance et on perd l’identité du sport. « Préserver cette indépendance ne signifie pas refuser le dialogue. Cela signifie mettre en place une gouvernance claire, transparente et partagée, où les décisions clés (économiques, sportives ou institutionnelles) sont prises sur la base de critères objectifs, compris de tous et alignés avec le long terme. Un cadre solide et indépendant est un gage de confiance pour les clubs, les supporters, les partenaires et les investisseurs, et la condition pour bâtir un football français compétitif et respecté », ajoute-t-il, insistant sur l’importance d’une gouvernance claire, partagée et compréhensible par tous.