L’Euro féminin 2025 s’annonce comme un rendez-vous palpitant, avec des groupes riches en suspense et en rivalités. Mais pour l’équipe de France, le tirage au sort effectué lundi en Suisse a révélé un véritable défi. Placées aux côtés de l’Angleterre, championnes en titre, et des Pays-Bas, vainqueurs en 2017, les Bleues savent que rien ne sera facile pour espérer briller dans cette compétition. Le groupe est complété par le pays de Galles, débutant dans une grande compétition mais déterminé à faire ses preuves. Pour Laurent Bonadei, nouveau sélectionneur des Bleues, l’enjeu est clair : trouver rapidement la bonne formule pour sortir de cette poule infernale.
GOALÉquipe de France féminine : un tirage au sort qui complique les ambitions pour l’Euro 2025
GettyLes Bleues face à un tirage compliqué
Le tirage au sort ne laisse que peu de place à l’erreur. Avec l’Angleterre, tenante du titre, et les Pays-Bas, toujours redoutables, la France devra élever son niveau de jeu pour espérer atteindre les quarts de finale. Les performances récentes des Bleues, marquées par des échecs successifs en Coupe du monde et aux Jeux olympiques, ajoutent une pression supplémentaire sur les épaules de Bonadei, qui doit prouver sa valeur à la tête d’une sélection toujours en quête de son premier titre majeur.
Getty ImagesLaurent Bonadei, immédiatement dans le grand bain
Pour Bonadei, l’ancien adjoint d’Hervé Renard, ce tirage constitue un véritable test de ses capacités. Avec peu de temps pour préparer son équipe, il devra jongler entre rénovation tactique et intégration de nouvelles joueuses. Mais la mission semble ardue : l’Angleterre est une équipe rodée et galvanisée par son titre de 2022, tandis que les Pays-Bas, bien que moins dominants qu’il y a quelques années, possèdent toujours une expérience cruciale dans ce type de tournoi. Les Bleues devront montrer de la résilience et de l’énergie pour éviter une nouvelle désillusion.
Getty ImagesL'Angleterre : une quête semée d'embûches
Pour les championnes d’Europe en titre, l’Angleterre, le tirage s’est avéré tout aussi redoutable. Placées dans un groupe comprenant la France, les Pays-Bas et le pays de Galles, les Lionesses devront surmonter de nombreux obstacles pour conserver leur couronne. La présence de leurs voisines galloises, émues à l’idée de participer à leur première grande compétition, pourrait compliquer davantage leur parcours. L’Angleterre, forte de son expérience et de son talent collectif, devra montrer son meilleur visage dès la phase de groupes si elle souhaite préserver son statut de favorite.
Getty ImagesEspagne : Une route plus dégagée vers le sacre
Dans un tout autre contexte, l’Espagne, championne du monde en titre, a bénéficié d’un tirage bien plus favorable. Placées dans un groupe avec la Belgique, le Portugal et l’Italie, les Espagnoles semblent avoir une voie relativement dégagée pour les quarts de finale. Certes, l’Italie pourrait jouer les trouble-fêtes grâce à ses résultats encourageants récents, mais aucune équipe de ce groupe n’affiche le même pedigree que les favorites espagnoles.
Getty ImagesLa Suisse : le tirage de l’espoir
Hôte de la compétition, la Suisse peut se réjouir d’un tirage plus accessible. Regroupées avec l’Islande, la Norvège et la Finlande, les Suissesses ont une réelle opportunité de sortir de leur groupe, une première dans l’histoire de leurs participations à l’Euro. Si la Norvège représente une menace potentielle, son irrégularité récente pourrait offrir une chance unique à La Nati d’aller plus loin dans le tournoi. Ce tirage rappelle celui de la Coupe du monde 2023, où la Suisse avait su tirer parti d’une poule favorable pour atteindre les huitièmes de finale.
Getty ImagesLes novices pas épargnées
Pour le pays de Galles et la Pologne, qui découvrent toutes deux la scène des grandes compétitions internationales, le chemin s’annonce semé d’embûches. Le pays de Galles devra affronter trois équipes parmi les plus solides du tournoi : la France, l’Angleterre et les Pays-Bas. De son côté, la Pologne fait face à l’Allemagne, huit fois championne d’Europe, ainsi qu’à la Suède et au Danemark, deux équipes au riche passé en compétitions majeures. Si leur qualification pour l’Euro est déjà un exploit historique, elles devront se battre pour ne pas se contenter de figurer dans ces groupes très relevés.