Thomas Lemar revient sur son transfert manqué en Angleterre

En aout 2017, lors du dernier jour du mercato, Thomas Lemar avait été tout proche de quitter l'AS Monaco pour une grande formation anglaise. Deux clubs, en l'occurrence Liverpool et Arsenal, se sont livrés un bras de fer pour obtenir sa signature. Mais, au final, aucun des deux n'a eu gain de cause. En dépit d'offres mirobolantes, le club princier s'est opposé au départ de son talentueux ailier.

Dans un entretien accordé à L'Equipe, l'international tricolore est revenu sur ce vrai-faux départ et sur la manière dont il l'a vécu. "Ce ne fut pas un moment facile, mais il était hors de question de faire la tête. J'étais sous contrat et je me devais de tout donner à ce club qui m'a fait grandir. J'ai toujours été concerné par les objectifs", a-t-il indiqué.

Alors que son nom était partout dans les médias, Lemar avait pourtant sorti ce jour-là une prestation de grande qualité avec les Bleus (contre les Pays-Bas). Comment avait-il réussi à se concentrer sur le volet sportif alors que son avenir était en jeu ? Sa réponse : "C'est flatteur que de tels clubs s'intéressent à vous mais, à part peut-être quelques minutes pendant la collation, le jour du match, je n'y ai pas pensé du tout. Mes agents m'ont laissé tranquille pour que je me concentre sur ce match, hyper important. Cela ne m'a pas perturbé une seconde".

L'ancien caennais n'a cependant pas réalisé une saison 2017/18 pleine. Il a connu notamment une série de matches délicats au cœur de l'automne et il ne s'en cache pas. "Je voulais prendre du plaisir, me donner à fond pour un club qui m'avait fait venir en 2015. La moindre des choses était d'être concerné, performant et d'atteindre les objectifs collectifs. Après, c'est vrai que mon passage à vide m'a déçu. Je ne me retrouvais pas dans mon jeu. Mais je ne me suis jamais enfoncé dans un trou", a-t-il déclaré.

S'il est transféré l'été prochain, Lemar pourrait de nouveau atteindre les 100M€ comme cout de transfert. Un montant qui a de quoi faire tourner la tête. L'intéressé ne se laissera cependant pas déstabilisé : "Le marché des transferts est un peu fou maintenant. Je travaille, je travaille... On verra ce qui se passera en temps voulu".