Espagne, Fernando Hierro : "Ce n'est pas le bon chemin, prendre autant de buts c'est impossible"

L'Espagne a encore des progrès à faire pour espérer être championne du monde comme en 2010. La Roja a encore montré ses limites, défensives notamment, lors de son match nul face au Maroc et peut s'estimer heureux d'avoir terminé en tête du groupe B. Considéré comme l'un des favoris pour la victoire finale, l'Espagne va devoir monter en puissance et résoudre ses problèmes pour aller au bout.

Après le match, Fernando Hierro n'était pas satisfait de la prestation de son équipe : "Nous avions dit dimanche que nous allions nous heurter à des difficultés contre le Maroc, que c'était une très bonne sélection, qu'ils avaient perdu deux match 1-0 alors qu'ils méritaient de faire mieux. C'était un rival dangereux comme on l'a vu. Malgré toutes les difficultés, on est quand même premiers du groupe. On doit s'améliorer, faire l'autocritique nécessaire parce que 5 buts encaissés en 3 matches, nous ne devons pas concéder autant de buts, ça ne marche pas comme ça ce n'est pas le bon chemin".

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Faire une autocritique

"Les garçons doivent comprendre la réalité. Nous avions très bien commencé ce match, on a commis une erreur, puis on a très bien réagi. Nous terminons premiers, c'était l'objectif. On y est arrivés, maintenant il faut être exigeant avec nous-mêmes parce qu'on ne va pas nous faire de cadeaux", a poursuivi le sélectionneur de l'Espagne.

L'ancien défenseur du Real Madrid est heureux d'avoir terminé en tête de la phase de poules en dépit des difficultés rencontrées : "Nous savions que le groupe était complexe. L'Iran et le Maroc étaient des rivaux compliqués comme cela a été démontré. Malgré toutes les difficultés, nous avons été les premiers du groupe, mais nous devons faire l'autocritique nécessaire".

Fernando Hierro s'attend à un match difficile contre la Russie en huitièmes de finale : "On va devoir rivaliser avec tous les supporters locaux, mais de toute façon un match se perd ou se gagne sur le terrain, pas en dehors. Nous avons des joueurs habitués à jouer dans ce genre d'ambiance. On a vu les trois matches de la Russie. Nous savons que cela va être un adversaire difficile. Mais si on veut poursuivre sur notre lancée, on n'a pas le choix. Maintenant, on sait comment ça fonctionne : ou on gagne ou on fait les valises et on rentre".