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Cristiano Ronaldo James Rodriguez Real Madrid

Bayern Munich-Real Madrid, James Rodriguez revient hanter Zidane pour solder ses comptes

James Rodriguez avait rejoint le Real Madrid à l'été 2014 en tant que recrue phare du club merengue. Le Galactico d'été traditionnel censé contrer la star barcelonaise Luis Suarez, qui avait débarqué au Barça le même été. Mais le conte de fée ne s'est pas poursuivi poour l'international colombien. Le carrosse de ses ambitions s'est très vite changé en citrouille.

James (a fait faux) bond

Avec Zidane dans le rôle de méchante marraine, James a raté le bal des ambitions et a tout juste eu le temps d'abandonner son soulier à l'attention de Carlo Ancelotti, qui le fera venir plus tard au Bayern. Le meilleur buteur de la dernière Coupe du monde n'a pas joué la dernière finale de Ligue des champions, mais son prêt payant en Bavière lui permet aujourd'hui de jouer les premiers rôles en Allemagne comme en Europe.

L'ancien monégasque a débuté 17 matches de ses 21 sorties en Bundesliga (donc quelques matches importants comme contre le Borussia Dortmund, Schalke et le RB Leipzig) cette saison et a contribué à six buts et 12 passes décisives en 34 matches du Bayern sur la campagne actuelle toutes compétitions confondues. Celui qui a joué tous les matches de Ligue des champions du Bayern depuis le début de l'exercice et qui a été titulaire à six reprises en Europe (mais qui risque de débuter sur le banc mercredi face au Real) se retrouve enfin dans un rôle de milieu un peu reculé concocté spécialement pour lui par Jupp Heynckes.

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James Rodriguez Bayern MunichGetty Images

Le tacticien allemand a tout fait pour que le milieu colombien puisse s'épanouir, avec un management aux antipodes de ce que lui avait imposé Zidane la saison dernière. Le technicien français utilisait le milieu colombien au sein de la "B", l'équipe de remplaçants qui avait rendu tant de services dans la quête du titre national du Real aux côtés de Lucas Vazquez, Marco Asensio ou encore Alvaro Morata.

James n'avait joué que 1858 minutes en 2015-2016 sous la férule de Zizou, étant le 14e joueur le plus utilisé par le club merengue. Le natif de Cucuta avait tout de même réussi 8 buts et dix passes décisives malgré ce temps de jeu plutôt restreint. La saison suivante, l'ancien joueur de Porto avait dû se contenter de 1824 minutes. Un temps de jeu rachitique faisant de lui le 17e joueur en termes de temps de jeu au Real. Dur pour un joueur de sa stature...

Mécomptes de fées

De plus, avec le milieu pléthorique dont il disposait, Zidane avait souvent tendance à utiliser James à contre-emploi. La saison dernière, le milieu colombien n'avait ainsi effectué que 13 apparitions dans son rôle de prédilection au centre du pré. Mais malgré sa bonne volonté et sa flexibilité, James n'a pas été très utilisé dans les grands matches du Real la saison dernière, devant se contenter de 8 minutes lors du clasico retour de Liga face au Barça, avait disputé 7 minutes sur les quarts de finale aller et retour de C1 face au Bayern et avait dû se satisfaire du banc lors des demi-finales. Enfin, James n'avait même pas été convoqué pour la finale face à la Juve.

Le très mitigé début de saison du Real, qui l'a vu abandonner de manière très précoce sa couronne de champion d'Espagne et ses chances de remporter la Coupe du Roi, a permis à James de devenir le symbole de la mauvaise gestion estivale des merengue, avec une vague de départs de joueurs expérimentés qui n'avaient pas été remplacés au sein de l'effectif par des élements d'un calibre comparable. "Les joueurs qui sont arrivés en été ont du potentiel, mais Pepe, Morata et James nous rendaient plus forts", avait même admis Cristiano Ronaldo dans des propos relayés par Marca en novembre dernier.

Cristiano Ronaldo James Rodriguez Real Madrid

C'est le Bayern que James a rendu plus fort et alors que le club bavarois va rendre définitif le transfert du Colombien, ce dernier fera tout, ce mercredi, pour prouver à Zidane qu'il avait mérité sa place dans le club le plus titré de la planète, histoire de solder ses comptes et de donner un épilogue heureux à un conte de fée finalement toujours inachevé.

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