Deschamps ne lui ferme pas la porte
Appelé cet après-midi en conférence de presse à expliquer, une fois de plus, les secrets de son retour au devant de la scène, APG a dû répéter ce qu’il rabâche sans cesse depuis quelques jours concernant la préparation qu’il a faite cet été. « Vu que mon corps va bien, il est logique que la tête suit » a-t-il fait remarquer, rappelant : « avant, je n’avais pas forcément toute la possession de mes moyens. Ca coinçait donc à un moment ou un autre ». Des pépins physiques à effet doublement néfaste puisqu’il avait perdu sa place dans le onze de départ sous la houlette de Didier Deschamps (seulement 21 matches joués). Une période délicate dont il a su donc se remettre en faisant montre de belles ressources psychologiques. « On va dire que j’ai un grand mental, oui. Pour pouvoir revenir à son meilleur niveau ce n’était pas facile » a-t-il ajouté.

Le message, Gignac l’a parfaitement saisi. Tout en restant mesuré, il a admis que revenir dans le groupe Bleu faisait partie de ses objectifs personnels : « Forcément, ça me manque. Pour l'instant, ce n'est pas d'actualité. J'ai repris l'entraînement il y a tout juste deux mois. Laissez-moi travailler ! Si je continue sur ma lancée, on verra bien. Mais je sais que je n'ai pas fait tout ce qu'il fallait pour y retourner ». La tête sur les épaules et les idées bien claires, voilà un état d’esprit qui pourrait l’emmener très loin. Reste maintenant à avoir la confirmation sur le terrain. Ce jeudi face à Sheriff en Ligue Europa, puis contre Rennes dimanche au Vélodrome, où il essayera de marquer pour la troisième fois de suite en championnat. Chose qu’il ne lui est plus arrivé depuis sa période toulousaine (mars 2009).
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